Très nombreux, les progiciels de gestion intégrée (ou ERP) disponibles sur le marché ont cependant des cibles bien différentes. Misant sur la flexibilité, la simplicité d’utilisation ou l’exhaustivité des modules, les outils actuels répondent à des besoins aussi divers qu’il existe d’entreprises. Pour chaque structure, il s’agit donc de trouver le progiciel le plus adapté à sa philosophie et ses méthodes. Si le choix d’une solution disponible dans le Cloud ou sur site (« On-Premise ») continue de diviser selon les secteurs et le niveau de maturité de l’infrastructure du parc informatique en place, les étapes à suivre pour bien sélectionner son ERP sont, quant à elles, très claires : la consultation de tous les métiers et la définition d’un besoin documenté seront les clés pour ne pas se tromper.

 

Les principaux éditeurs du marché des ERP

SAP : Devenu leader des marchés européen et mondial, la société allemande SAP propose à la vente cinq ERP différents pour répondre à l’ensemble des besoins du marché. Disponibles sur Cloud ou on-premise, ceux-ci assistent les grandes structures dans l’optimisation de leurs processus.

MICROSOFT : Avec sa solution Dynamics 365, Microsoft propose une solution très complète avec des modules métiers approfondis et une grande flexibilité, dont la prise en main est aujourd’hui très rapide.

ORACLE : l’ERP Cloud de l’éditeur ORACLE mise sur la simplicité d’utilisation et guide ses utilisateurs à chaque étape pour un parfait respect des normes en vigueur et des ressources disponibles.

SAGE : La société britannique, troisième acteur du marché des ERP, propose un grand nombre de solutions de gestion de la finance, de la comptabilité et des paies, destinées en particulier aux PME.

CEGID : L’éditeur français mise sur des solutions simples d’utilisation. En proposant des ERP intuitifs et connectés de toutes les manières possibles, les progiciels de Cegid s’adaptent aux aspirations des grands groupes comme à celles des PME.

DIVALTO : éditeur français également bien connu, Divalto s’adresse plus particulièrement aux PME . L’éditeur propose des solutions très personnalisées et flexibles, misant sur la confiance et le dialogue avec ses utilisateurs.

 

Le choix d’une solution ERP on-premise ou dans le Cloud

Si le choix entre ERP sur Cloud ou on-premise divise bien souvent les entreprises, chaque option présente des avantages certains et des inconvénients à connaître.

L’ERP en mode SaaS a pour principal atout d’être plus simple et économique à déployer : nul besoin de faire appel à des experts techniques pour installer l’outil au prix de nombreux échanges avec le service informatique. L’implémentation et le suivi en ligne allègent les démarches et éliminent le besoin de maintenance. Par ailleurs, l’évolution du logiciel grâce à des mises à jour constantes et automatisées garantit une utilisation fluide au fil du temps et une accessibilité parfaite depuis de nombreux appareils. Par ailleurs, les solutions dans le Cloud, plus standardisées offrent souvent moins de possibilités de personnalisation et s’adaptent donc moins bien aux activités très spécifiques. Elles permettent par contre de fonctionner plus rapidement en entreprise étendue, ce qui est très important pour la transformation numérique.

Les ERP on-premise garantissent une protection des données et une parfaite accessibilité des informations depuis l’entreprise, potentiellement sans connexion internet selon la configuration du réseau interne. Plus réactives, ces solutions peuvent s’adapter parfaitement aux secteurs et activités spécifiques et permettent à l’entreprise utilisatrice de se libérer de toute dépendance à un éditeur. Cependant, l’investissement initial est important pour les solutions ERP on-premise, il peut donc être un frein pour de nombreuses structures. Les efforts d’hébergement et de maintenance requièrent également des ressources humaines et matérielles importantes, à ne pas négliger pour conserver un outil fiable et efficace. L’obsolescence touche plus rapidement les outils on-premise : il est donc essentiel d’optimiser en permanence le progiciel pour en tirer le meilleur parti.

Bien choisir son éditeur d’ERP en cinq étapes

Il n’existe pas un bon choix, mais une multitude en fonction du profil de chaque entreprise. C’est pourquoi la sélection d’un éditeur d’ERP doit suivre un certain nombre d’étapes pour s’assurer un outil en parfaite adéquation avec les prérequis. L’intégrateur TVH Consulting a d’ailleurs partagé sur son site les bonnes pratiques pour bien comparer et choisir son ERP.

  1. Il est tout d’abord crucial de bien définir le besoin et les problématiques de la structure. En rassemblant les informations provenant de tous les services de l’entreprise, il sera possible de mieux cerner le type d’ERP nécessaire (solution globale ou modules métiers spécifiques, par exemple)
  2. La formalisation de ces besoins dans un cahier des charges est nécessaire pour établir des niveaux de priorité parmi ceux-ci et pour définir des critères de choix précis. Une bonne structuration du besoin permettra aux éditeurs sélectionnés de faire une offre plus adaptée et de faciliter ainsi la prise de décision finale.
  3. Pour un choix efficace et pertinent, l’entreprise aura à effectuer une première sélection parmi les éditeurs les plus pertinents : spécialisation sur des entreprises de même secteur, ancienneté et pérennité du progiciel sont parmi les premiers critères à prendre en compte.
  4. L’appel d’offre permettra de solliciter les éditeurs choisis et d’obtenir une proposition concrète sur la base du cahier des charges. A ce stade, il est important de bien retracer les échanges et spécificités de chacun de ces éditeurs pour éclairer le choix final.
  5. Le choix à proprement parler doit être guidé par un groupe de collaborateurs issus de toute l’entreprise. Cette équipe de réflexion sera à même de vérifier la pertinence des offres des éditeurs sous chaque angle. Coût, intérêt de la démo, qualité du relationnel avec l’éditeur : de nombreux critères influeront sur la décision finale. Attention à considérer tous les aspects du futur progiciel : celui-ci impactera l’activité dans son ensemble et doit donc pouvoir s’adapter parfaitement à la structure.