La communication en entreprise évolue à une vitesse presque inimaginable, évolution qui bouleverse encore aujourd’hui de nombreuses habitudes que l’on tenait pour acquises. Parmi elles, le fonctionnement en silos, qui cloisonne la mission de chaque département d’entreprise et limite la qualité des données, faute d’échanges. Alors qu’il est désormais clair que la circulation de l’information est essentielle pour aller dans le bon sens, comment se libérer de ce carcan et encourager les différents services à travailler main dans la main ?

Pourquoi mettre fin au fonctionnement en silos ?

Le fonctionnement consistant pour chaque service à travailler indépendamment des autres est désormais obsolète. On le constate chaque jour : les données essentielles à un métier peuvent être précieuses à bien d’autres. Commercial, marketing, achats, logistique… il existe de puissantes synergies entre les départements d’une entreprise et le croisement des données permet à chacun de progresser plus vite. L’échange de données est une réalité que les outils actuels facilitent grandement.
Par ailleurs, la masse de données et d’applications utilisées ne peut plus être intégralement stockée par une seule entreprise : il est essentiel de virtualiser les postes de travail, en centralisant les applications sur des serveurs dédiés. Ce procédé assure un niveau de performance accru.
Beaucoup d’entreprises en ont pris conscience, mais ignorent comment centraliser efficacement leurs données. On le sait, l’utilisation des outils bureautiques classiques est plutôt un leurre qu’une véritable solution. Pour améliorer durablement les performances, le système d’information doit être revu en profondeur et une véritable virtualisation des données doit être mise en place par l’IT.

Une virtualisation efficace des données, de la collecte à la redistribution

La virtualisation des données est une spécialité complexe : le master data management consiste à unifier le paysage applicatif de l’entreprise, à la fois pour collecter les données, les stocker de manière cohérente et efficace, et pour les redistribuer dès que celles-ci sont nécessaires aux parties concernées. Une tâche de grande ampleur pour tout service IT. Il s’agit alors d’encoder et de stocker les informations sur un serveur au sein d’un centre dédié, mais aussi d’administrer les accès pour des flux maîtrisés.
De ces flux, il faut aussi pouvoir tirer l’essentiel, pour les dirigeants de l’entreprise comme pour les acteurs de chaque département. Outre les problématiques techniques, se posent aussi des questions de qualité des données, de recroisement et de lisibilité de l’information, chaque secteur de l’entreprise n’ayant pas les mêmes habitudes de travail.
La tâche est donc à mener sur plusieurs fronts et dans une vraie volonté de changement de la part de tous. Les données stockées devant être envoyées aux applications métiers à une fréquence personnalisée, il est essentiel de réunir scrupuleusement tous les prérequis avant la mise en place du nouveau système d’information.

Ces besoins de centralisation et d’unicité des données touchent tous les secteurs. Ils ressortent encore plus lorsque les entreprises ont besoins de piloter des cycles de vie produits faisant intervenir plusieurs services. Dans l’industrie agroalimentaire par exemple quasiment tous les services de l’organisation participent au cycle de vie des produits à différentes étapes et avec différents rôles. Les applications concernées sont donc multiples (PLM, ERP, logiciel de formulation des produits, CRM, QMS…) et ont chacun un angle de vue spécifique sur des données qui servent pourtant un objectif commun.

 

Opter pour les bons outils de référentiel de données

Les outils dédiés se mettent désormais au service de l’IT et allègent considérablement la mise en place d’un référentiel de données. Ces logiciels supportant la mise en place d’un référentiel de données ont pour principal avantage de simplifier les démarches et d’accompagner l’entreprise. Grâce à des interfaces plus intuitives, ils facilitent la mise en place d’une véritable urbanisation des flux, accélèrent la virtualisation des applications et rendent plus limpide l’attribution des accès. Dans certains secteurs d’activité, comme la construction par exemple, des éditeurs proposent des référentiels de données dédiés au domaine sous forme de plateformes collaboratives métier. C’est par exemple le cas de l’éditeur thinkproject. Cependant, ces approches métiers ne sont pas toujours suffisantes lorsqu’il y a une multitude d’applications spécifiques dont les donnés doivent être croisées et recoupées : une vraie approche MDM est alors nécessaire et peut être complémentaire à ces plateformes métiers.

L’accompagnement par un éditeur expérimenté est également un plus, car il instaure dès le départ une communication fructueuse entre l’IT et les autres départements, et initie sans heurt la démarche d’ouverture. La solution choisie peut être modulée en fonction du niveau de maîtrise et des disponibilités de l’IT. Une manière plus rassurante pour les entreprises de se lancer dans un nouveau fonctionnement avec une transition harmonieuse et une satisfaction immédiate de tous les intervenants.